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Manuel, 32 ans, sapeur-pompier volontaire et business déveloper

Manuel, 32 ans

Sergent de sapeur-pompier volontaire (SPV), affecté au centre d’incendie et de secours d’Erstein (compagnie Séléstat)

  • Engagement en tant que sapeur-pompier volontaire en 2014
  • Profession : business déveloper
  • Convention de disponibilité « employeur » avec les sapeurs-pompiers du Bas-Rhin


Pour vous, c’est quoi être sapeur-pompier volontaire ?

Être sapeur-pompier volontaire, c’est tout d’abord travailler et évoluer en équipe. C’est également la possibilité de découvrir un nouvel environnement en dehors de son travail et donner de son temps pour des missions de secours d’urgence et être au service de la population.

Avez-vous une intervention marquante à nous faire partager ?

Cette intervention remonte à quelques années maintenant, c’était un accouchement. Nous sommes arrivés au domicile de la dame, elle n’était pas prête à accoucher chez elle. Nous nous sommes mis rapidement en route pour l’hôpital mais pendant le transport, les choses se sont accélérées et le bébé a décidé qu’il était temps de venir au monde !

© SIS 67

Nous avons accompagné l’accouchement de cette dame dans notre ambulance sur le bord de la route. Le bébé est arrivé en moins de cinq minutes parmi nous et en parfaite santé.

Quelles sont les disponibilités à donner en tant que sapeur-pompier volontaire ?

À Erstein, il y a quatre équipes, je suis disponible un week-end toutes les quatre semaines, ainsi que tous les soirs de cette semaine en astreinte. En astreinte, je suis à mon domicile, je me déplace à la caserne uniquement si je suis alerté. Je peux aussi prendre des gardes en caserne ou des astreintes la journée si je suis disponible.

Vous êtes conventionné, pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste ?

Depuis l’année dernière, mon entreprise et les sapeurs-pompiers du Bas-Rhin ont signé une convention pendant la période de confinement. Cette convention me permet d’être disponible en astreinte durant ma période de télétravail. Grâce à cette convention, j’ai pu réaliser plusieurs interventions. Cette convention me permet également de suivre des formations sapeurs-pompiers à hauteur de cinq jours par an. Pour mettre en place une convention de disponibilité, il faut que l’employeur prenne contact avec le service du volontariat du SIS 67 pour définir les modalités de disponibilités qui seront accordées au sapeur-pompier volontaire.
Pour plus d’informations, consultez sur le site Internet des sapeurs-pompiers du Bas-Rhin > rubrique Sapeur-pompier volontaire.

Comment avez-vous fait pour devenir sapeur-pompier volontaire ?

J’ai commencé mon engagement volontaire en 2004 dans un autre département. Depuis tout petit, j’ai toujours été à la caserne. Tous les premiers dimanches du mois, les sapeurs-pompiers de mon village organisaient une journée pour les enfants qui voulaient venir et essayer de tenir une lance, dérouler des tuyaux, etc. C’est à l’âge de 16 ans que j’ai signé mon premier engagement. En 2014, quand je suis arrivé dans la région, j’ai tout de suite cherché un endroit où il y avait une caserne ! Ainsi, je me suis engagé chez les sapeurs-pompiers du Bas-Rhin au centre d’incendie et de secours d’Erstein.

Comment voyez-vous votre avenir au sein des sapeurs-pompiers volontaires ?

Continuer à évoluer. L’avantage chez les sapeurs-pompiers, c’est que l’on peut passer par tous les grades et toutes les fonctions. C’est important pour moi de passer par toutes ces étapes pour pouvoir acquérir alors une autorité et une légitimité dans les décisions que l’on prend et notamment les ordres que l’on donne aux équipiers.

Manuel, 32 ans, est sergent de #SapeurPompierVolontaire depuis 2014 au centre d’incendie et de secours d’Erstein. De ses souvenirs d’enfance passés à la caserne de son village à son engagement dès l’âge de 16 ans, Manuel nous raconte son histoire et explique les avantages de sa convention de disponibilité qui lui permet de concilier son métier de business developer et son engagement citoyen.

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