Vous êtes ici

Jonathan, 42 ans, médecin sapeur-pompier volontaire

Jonathan, 42 ans

Médecin commandant de sapeurs-pompiers volontaires (SPV), affecté au centre d’incendie et de secours de Woerth (Compagnie Haguenau)

    

  • Engagement en tant que sapeur-pompier volontaire en 2013
  • Profession : médecin urgentiste au SMUR (service mobile d'urgence et de réanimation)


Pourquoi avez-vous souhaité vous engager en tant que médecin sapeur-pompier volontaire ?

Je considère qu’un médecin l’est 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Pour moi, ce n’est pas juste un travail, c’est également une passion et je souhaite mettre mes connaissances au service des autres même en dehors de mon métier. Je souhaitais donc continuer, en complément de mon travail, à soigner les personnes autour de moi. Je me suis alors tout naturellement tourné vers les sapeurs-pompiers du Bas-Rhin. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours rêvé d’être pompier volontaire, j’ai donc réalisé ce rêve en y intégrant ma passion, mon métier de médecin.

© SIS 67

Quel est le rôle d’un médecin sapeur-pompier volontaire ?

Il y a trois volets. Tout d’abord, le soutien médical aux pompiers, c’est-à-dire les visites médicales d’aptitudes. Le second volet est la formation de secourisme et médical. Et enfin, il y a le troisième volet qui correspond à l’activité opérationnelle.

Quelles sont les disponibilités à donner en tant que médecin sapeur-pompier volontaire ?

Officiellement, il n’y a pas de minimum à donner. Nous sommes volontaires, donc nous donnons ce que nous pouvons comme nous le souhaitons. Dans le Bas-Rhin, je suis relativement libre. Lorsque je suis disponible, je donne des astreintes, et lorsque je ne le suis pas et que j’ai d’autres obligations, je n’en donne pas.

Y a-t-il eu une évolution au sein des médecins sapeurs-pompiers ?

Au départ, les médecins pompiers volontaires étaient essentiellement des médecins généralistes qui s’occupaient des urgences autour de leur cabinet lorsqu’ils étaient appelés par les pompiers. Au fur et à mesure, et notamment avec la création du SAMU et la coordination de la médecine d’urgence, cela a évolué. Il existe dorénavant des médecins urgentistes qui viennent donner un coup de main au SIS en tant que volontaire sur leur temps libre. Les médecins généralistes se concentrent maintenant sur les visites médicales d’aptitude.

Dans le cadre de votre activité professionnelle au SMUR, vous effectuez des gardes à la base hélicoptère de Strasbourg. Dans quels cas Dragon 67 est-il mobilisé ?

Dragon 67 est engagé pour des interventions SMUR. Par exemple, il peut être mobilisé pour des difficultés respiratoires ou des problèmes cardiaques, mais également pour des accidents de la circulation. L’hélicoptère permet d’arriver rapidement sur place afin d’amener une équipe médicale et de rapatrier les personnes dans les services hospitaliers en raccourcissant considérablement les délais d’évacuation.

Quels types d’interventions vous marquent le plus ?

Lorsque je suis sapeur-pompier volontaire dans mon secteur, les interventions se font donc uniquement par la route avec mon véhicule personnel. Lors de ces interventions, ce qui me marque le plus est de soigner des personnes que je peux être amené à côtoyer dans la vie de tous les jours et qui habitent proche de chez moi. Il peut arriver que ce soit des personnes très proches et c’est donc marquant.
Pour ce qui est des interventions avec l’hélicoptère, elles se font dans le cadre de mon activité au sein du SAMU 67 – SMUR. Les interventions qui me marquent le plus sont celles en milieux périlleux ou en montagne, lorsque nous sommes amenés à être hélitreuillé pour accéder aux personnes qui sont isolées et en détresse.

Avez-vous un message pour vos collègues médecins ?

Tout simplement, engagez-vous !

Jonathan, 42 ans, est médecin chez les sapeurs-pompiers volontaires du Bas-Rhin. En hélicoptère comme sur la route, Jonathan vit de sa passion et a à cœur de venir en aide à la population. Découvrez son portrait…

Rejoindre les #Pompiers67 : plus d'informations rubrique Engagement et emploi > SPV : un engagement citoyen