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Arnaud, 31 ans, sapeur-pompier professionnel et volontaire

Arnaud, 31 ans

Sapeur-pompier volontaire (SPV) au centre d’incendie et de secours de Vendenheim et sapeur-pompier professionnel (SPP) au centre d’incendie et de secours Nord (Compagnie EMS Nord).

  • Engagement en tant que sapeur-pompier volontaire en 2011
  • Profession : Lieutenant de sapeur-pompier professionnel


Quel est votre parcours au sein des sapeurs-pompiers du Bas-Rhin ?

En 2011, je me suis engagée comme sapeur-pompier volontaire. Plus tard, en 2015, j’ai décidé de passer le concours de caporal de sapeur-pompier professionnel et j’ai été affecté au centre d’incendie et de secours de Strasbourg Finkwiller. J’ai ensuite passé le concours de lieutenant de sapeur-pompier professionnel en 2020. Depuis janvier 2021, je suis affecté au centre d’incendie et de secours Nord à Strasbourg. Je suis donc à la fois sapeur-pompier volontaire et professionnel.

© SIS 67

Pourquoi avez-vous souhaité vous engager en tant que sapeur-pompier volontaire ?

J’ai souhaité m’engager chez les sapeurs-pompiers du Bas-Rhin car c’est un monde où l’on retrouve beaucoup de cohésion, d’esprit d’équipe, et enfin, du sport. Les sapeurs-pompiers, c’est un ensemble de choses qui fait que chaque jour est différent et que la routine n’existe pas, et c’est justement ce que je voulais trouver.

Comment organisez-vous votre activité en tant que volontaire et en tant que professionnel ?

Actuellement, du lundi au vendredi, je suis au centre de secours Nord de 7 h à 17 h en tant que sapeur-pompier professionnel avant de partir à l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers dans le cadre de ma formation d’officier. Le soir ainsi que le week-end, je prends des astreintes en tant que sapeur-pompier volontaire au centre de secours de Vendenheim en fonction de mes disponibilités.

Avez-vous une intervention marquante à nous faire partager ?

Oui, c’était en tant que sapeur-pompier volontaire. Je me rappellerai toujours de la toute première fois où mon sélectif a sonné. C’était pour un feu dans un hangar à Eckwersheim, il devait être une heure du matin. À ce moment précis, on sent l’adrénaline monter et tout est très rapide. Dix minutes après le bip, on se retrouve au milieu des flammes pour mener à bien notre mission.

Pourquoi avez-vous souhaité devenir lieutenant de sapeur-pompier ?

Si j’ai souhaité devenir lieutenant, c’est parce qu’il y a plus de responsabilités et que ça demande plus de polyvalence dans les missions.

Qu’est-ce que votre engagement vous a apporté au quotidien ?

Mon engagement m’apporte de la confiance, beaucoup d’humilité, mais m’invite également à me remettre plus souvent en question. Après être intervenu sur des missions de secours à personne, on relativise sur beaucoup de choses. Toute la sphère sociale qui se crée en entrant chez les sapeurs-pompiers du Bas-Rhin est également importante. Cet engagement m’apporte autant dans la vie professionnelle que dans la vie personnelle.

Avez-vous des spécialités en tant que sapeur-pompier ?

Lorsque j’ai débuté ma carrière au sein du centre de secours de Finkwiller en tant que sapeur-pompier professionnel, j’ai suivi une formation pour être spécialisé dans le groupe d’exploration longue durée (GELD). Cette spécialité consiste notamment à intervenir lors d’incendies dans des lieux qui sont plus enfumés ou plus complexes à explorer que la normale. Nous intervenons lorsque les moyens courants sont inadaptés.

En raison de la pandémie du COVID-19, vous êtes parti en renfort en Guyane. Quel a été votre rôle dans cette mission ?

Avec un collègue, j’ai eu la chance de pouvoir partir en mission d’appui en situation de crise. Nous sommes partis trois semaines en Guyane pour renforcer les pompiers locaux. Les pompiers guyanais devaient en effet, en plus de la crise sanitaire qui s’accentuait, gérer l’activité opérationnelle. Ils ont donc fait appel aux pompiers de métropole, volontaires ou professionnels, pour les aider dans certaines tâches administratives et dans la logistique. Nos missions étaient diverses, nous sommes notamment allés sur plusieurs sites pour contrôler les flux et éviter le développement du virus sur le territoire.

Parmi les 4262 sapeurs-pompiers volontaires du Bas-Rhin, le SIS 67 compte près de 400 professionnels. C’est le cas d’Arnaud qui, en plus de son métier de sapeur-pompier professionnel, a décidé d’engager sa vie pour sauver celle des autres en devenant volontaire. Découvrez son portrait…

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