Pourquoi avez-vous souhaité prendre un engagement citoyen et ainsi devenir sapeur-pompier volontaire ?
« Contrairement à certains sapeurs-pompiers, je n’ai jamais été plongée dans ce milieu auparavant. En effet, je n’avais aucun sapeur-pompier dans mon entourage. Plus jeune, j’ai été confrontée à plusieurs reprises à des situations où j’aurais aimé connaitre les gestes de premiers secours. J’ai tout d’abord commencé par devenir sauveteur secouriste du travail (SST) au sein de mon entreprise. Par la suite, la crise sanitaire et le virage de mes 40 ans ont été un déclic pour moi et j’ai souhaité sortir de ma zone de confort. C’est ainsi que je me suis engagée en tant que sapeur-pompier volontaire. Cet engagement est valorisant au quotidien et me permet de venir en aide aux autres comme je l’ai toujours souhaité. »
Pouvez-vous citer un ou deux temps fort(s) depuis le début de votre engagement ?
« Je me souviens d’une intervention qui m’a tout particulièrement marquée. Nous avons été appelés pour une dame de 90 ans qui avait fait une chute de sa hauteur et qui avait une plaie à la tête. Nous avons dû l’évacuer en VSAV et durant le transport elle serrait très fort ma main et elle m'a dit "vous êtes un ange". Une fois à l'hôpital, elle aurait souhaité que je reste avec elle, elle était rassurée à mon contact. Ce sont ces moments, humainement forts, qui me motivent.
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