Quelles sont vos missions en tant qu’apprenti électrotechnicien ?
L.M. : « Je m’occupe de l’entretien et de la réparation des véhicules avec mes collègues. Mes missions sont variées et m’encouragent à être polyvalent avec une spécialité en tant qu’électrotechnicien. Par exemple, si une réparation nécessite des compétences précises liées à mon domaine de formation, je vais en être chargé. Cependant, l’objectif de mon apprentissage est que je puisse réaliser un maximum de choses. »
À quoi ressemble une journée type pour un apprenti électrotechnicien au SIS 67 ?
J.L. : « Il n’y a pas de journée type. Chez les sapeurs-pompiers, c’est impossible ! Nos missions dépendent d’un planning et des urgences, comme des véhicules en panne. Nous avons notre fil conducteur pour la journée et tous les jours on s’adapte aux imprévus. Si un engin tombe en panne dans un centre d’incendie et de secours, une à deux personnes du service se déplacent avec le véhicule de l’atelier et nous faisons de notre maximum pour trouver une solution. Un véhicule peut aussi tomber en panne pendant une intervention, alors qu’il bloque une rue – ce sont des situations plus complexes. Le véhicule est remplacé au plus vite, on compose avec l’urgence. Et pour les véhicules utilitaires, on fait venir une dépanneuse, voire également le véhicule de l’atelier. En 2024, le véhicule de l’atelier s’est déplacé plus d’une centaine de fois lors des heures ouvrables et l’astreinte a été sollicitée à presque 350 reprises. »
Avez-vous remarqué des évolutions depuis le début de l’apprentissage en septembre 2024 ?
L.M. : « Oui, je pense notamment à ma façon de m’exprimer. Je suis plus vigilant, plus professionnel qu’avant pour que l’on se comprenne bien lorsqu’une mission m’est confiée. »
Pour quelqu’un qui souhaite devenir électrotechnicien, en quoi est-ce qu’apprendre au sein du SIS 67 est une opportunité particulière ?
L.M. : « Déjà, avoir l’opportunité de travailler sur les véhicules des sapeurs-pompiers ; étant sapeur-pompier volontaire, j’ai directement postulé en voyant l’offre d’apprentissage. L’apprentissage me permet de mieux comprendre les véhicules avec lesquels j’interviens en tant que sapeur-pompier volontaire en opération. On n’a pas toujours l’occasion de voir de près ces engins. »
Quelles sont vos attentes respectives vis-à-vis de l’apprentissage ?
J.L. : « Pour moi, l’apprentissage me permet de lui transmettre mes connaissances. Avant d’être sapeur-pompier, j’étais électromécanicien. Quand je peux lui apprendre quelque chose, je le fais. Je lui transmets aussi notre manière de travailler : on prend le temps de comprendre quel est le problème et comment il est arrivé. On ne se contente pas de simplement réparer, on analyse. »
L.M. : « Avec l’apprentissage, je peux réaliser des tâches que je n’aurais peut-être pas eu l’opportunité d’essayer en cours. Le programme couvre des domaines différents et travailler au SIS 67 me permet de voir en détails comment fonctionne des engins – en l’occurrence des engins de sapeurs-pompiers. »
Comment suivez-vous et évaluez-vous la progression de l’apprenti ? Y a-t-il des bilans réguliers ou des moments clés d’évaluation ?
J.L. : « C’est un suivi quotidien. Lorsque le travail est fait, on en discute, on prend un moment pour les questions, et on ajuste si besoin jusqu’à ce que soit bien fait. Et lorsque je lui donne une mission, je m’assure qu’il ait compris ses tâches, sinon je lui donne des conseils pour les réaliser. Il discute aussi avec ses collègues, qui peuvent également répondre à ses questions. Il faut prendre le temps de parler pour comprendre pourquoi il faut procéder d’une certaine manière, pour que la technique soit véritablement intégrée. À l’atelier matériel roulant, on privilégie les solutions concrètes, logiques, efficaces. »
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